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Bref, on n'en a pas fini avec ces histoires de féminin et masculin. Surtout que, figurez-vous, c'est pareil même dans les mondes imaginaires. J'ai d'ailleurs à ce propos une histoire fantastique à vous raconter.
Un beau jour, il n'y a
pas si longtemps que ça, il se passa quelque chose de pas banal dans le
petit peuple féerique de la forêt.
Au pied d'un hêtre centenaire, était creusée une galerie où se trouvait le village des lutins.
Non loin de là, dans les grottes de la Butte aux lapins, était bâti le village des trolls.
Encore un peu plus loin, on devinait les huttes de terre des gnomes.
Les trois peuples se faisaient la guerre en permanence. On ne savait pas vraiment trop pourquoi, mais les gnomes n'aimaient pas les trolls qui n'aimaient pas les lutins qui n'aimaient pas les gnomes, qui n'aimaient pas les... Enfin, bref, personne n'aimait personne.
Chaque matin, les hommes partaient avec leurs gourdins et leurs fourches pour combattre les voisins.
Chaque soir, ils en revenaient tout cabossés, tout moches et de fort méchante humeur, car personne ne gagnait vraiment cette guerre idiote où l'on passait son temps à taper sur la tête des uns et piquer les postérieurs des autres.
Les femmes des trolls, des gnomes et des lutins commençaient à en avoir assez de passer leur temps à réparer les vêtements déchirés, soigner les bosses et les coups, recoller les savates trouées, chercher des branches solides pour faire de nouveaux gourdins et de nouvelles fourches.
D'autant qu'elles n'avaient pas que cela à faire : la journée, elles devaient aller cueillir des fruits, ramasser du bois, entretenir le feu, ranger leurs maisons, faire la vaisselle, s'occuper des enfants, repriser les chaussettes, tricoter des couvertures, réparer les clôtures, cultiver les potagers... Bref, elles ne chômaient pas ! Ce qui était amusant, c'est que pendant que leurs hommes se battaient comme des chiffonniers, les femmes trolls, gnomes et lutins se retrouvaient souvent en forêt et discutaient agréablement tout en ramassant du bois, des baies ou des champignons.
C'est lors de ces discussions que naquit la plus belle idée de tous les temps dans le petit peuple magique de la forêt.
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Au pied d'un hêtre centenaire, était creusée une galerie où se trouvait le village des lutins.
Non loin de là, dans les grottes de la Butte aux lapins, était bâti le village des trolls.
Encore un peu plus loin, on devinait les huttes de terre des gnomes.
Les trois peuples se faisaient la guerre en permanence. On ne savait pas vraiment trop pourquoi, mais les gnomes n'aimaient pas les trolls qui n'aimaient pas les lutins qui n'aimaient pas les gnomes, qui n'aimaient pas les... Enfin, bref, personne n'aimait personne.
Chaque matin, les hommes partaient avec leurs gourdins et leurs fourches pour combattre les voisins.
Chaque soir, ils en revenaient tout cabossés, tout moches et de fort méchante humeur, car personne ne gagnait vraiment cette guerre idiote où l'on passait son temps à taper sur la tête des uns et piquer les postérieurs des autres.
Les femmes des trolls, des gnomes et des lutins commençaient à en avoir assez de passer leur temps à réparer les vêtements déchirés, soigner les bosses et les coups, recoller les savates trouées, chercher des branches solides pour faire de nouveaux gourdins et de nouvelles fourches.
D'autant qu'elles n'avaient pas que cela à faire : la journée, elles devaient aller cueillir des fruits, ramasser du bois, entretenir le feu, ranger leurs maisons, faire la vaisselle, s'occuper des enfants, repriser les chaussettes, tricoter des couvertures, réparer les clôtures, cultiver les potagers... Bref, elles ne chômaient pas ! Ce qui était amusant, c'est que pendant que leurs hommes se battaient comme des chiffonniers, les femmes trolls, gnomes et lutins se retrouvaient souvent en forêt et discutaient agréablement tout en ramassant du bois, des baies ou des champignons.
C'est lors de ces discussions que naquit la plus belle idée de tous les temps dans le petit peuple magique de la forêt.
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