Le Ruban, d'Ito Ogawa
Résumé :
Cela commence comme un conte par une grand-mère, une petite fille et un
oiseau. Une grand-mère fantasque et passionnée d'oiseaux trouve un oeuf
tombé du nid, le met à couver dans son chignon et donne à l'oiseau qui
éclot le nom de Ruban. Car cet oiseau, explique-t-elle solennellement à
sa petite-fille, « est le ruban qui nous relie pour l'éternité ».
Un
jour, l'oiseau s'envole et pour les personnes qui croisent son chemin,
il devient un signe d'espoir, de liberté et de consolation.
Ce roman
grave et lumineux, où l'on fait caraméliser des guimauves à la flamme et
où l'on meurt aussi, comme les fleurs se fanent, confie donc à un
oiseau le soin de tisser le fil de ses histoires. Un messager céleste
pour des histoires de profonds chagrins, de belles rencontres, et de
bonheurs saisis au vol.
Mon avis :
Après avoir lu un certain temps de la littérature jeunesse pour cibler ce qui plaît aux enfants (par rapport à mes propres romans), je me suis replongée dans la littérature adulte...
... Pas déçue, puisque la plongée s'est faite avec un roman japonais fort et subtil, LE RUBAN, d'Ito Ogawa : Le ruban nous raconte comment un oiseau, joufflu comme un gâteau de riz enrobé de pâte de haricots rouges, apporte enchantement et réconfort sur son chemin.
C'est un roman subtil et plein d'espoir sur les destinées de la vie, entre images lumineuses et métaphores poétiques.
Un roman dans la plus pure tradition littéraire japonaise, pour ceux qui l'aiment.
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